Affichage de 1–16 sur 43 résultatsTrié du plus récent au plus ancien
-


Claude Debussy (1862-1918) : Beau Soir – Tatiana Probst : Narcisse Poeticus, L’Encre de la Voix, Les Apophtegmes de l’oubli, Demande aux étoiles – Emile Paladilhe (1844-1926) : Psyché arrangement de Philippe Hattat – Camille Saint-Saëns (1835-1921) : Si vous n’avez rien à me dire – Laura Netzel (1839-1927) : Ta Voix – Francis Poulenc (1899-1963) : Les Chemins de l’Amour – Herbert Schoko : Sweet Lady – Mel Bonis (1858-1937) : Élève-toi mon âme – Ernest Chausson (1855-1899) : Chanson Perpétuelle – Giacomo Puccini (1858-1924) : Salve Regina.
Tatiana Probst, soprano / Jeff Cohen, piano / Guillaume Vincent, piano / Alexandre Pascal, violon / Iris Scialom, violon / Violaine Despeyroux, alto / Laure-Hélène Michel, violoncelle / Hélène Diot, clavecin / Clara Fellmann, viole de gambe / Vassilena Serafimova, vibraphone
-


Une rencontre… celle de 2 musiciens aux univers différents qui ont su unir leur talent dans une cohésion parfaite pour nous proposer une interprétation remarquable de sensibilité de ces pièces de musique française qui leur sont chères !
Comme beaucoup d’instruments, l’alto, en dehors du quatuor à cordes, ne connut pas la faveur des compositeurs du XIXe siècle et c’est seulement dans les années 1900 qu’il devint un instrument à part entière. C’est grâce à quelques solistes qui démontrèrent aux compositeurs ses ressources tel Maurice Vieux dont l’enseignement pendant trente ans forma plusieurs générations d’altistes et fit découvrir son instrument à pas mal de compositeurs, contribuant ainsi à renouveler largement le répertoire, comme en témoignent les oeuvres réunies dans cet album.
-


Le russe Vadim Borisovski, un des plus grands altistes du XXè siècle, aimait adapter des partitions pour son instrument. C’est lui qui a transcrit certains extraits du << Roméo et Juliette >> de Prokofiev. Poétiques, comme les mélodies de Tchaikovski et Debussy dont s’est également emparé Pierre Lénert. Mais l’alto n’est pas le seul fil conducteur de ce programme, qui suit une véritable filière russe. Par l’empreinte, celle laissée par les ballets de Tchaikovski sur ceux de Prokofiev. Par les contacts indirects, tissés entre le compositeur du << Lac des Cygnes >> et Debussy, qui en adapta trois extraits pour piano à quatre mains. Tous deux ont été en relation par Madame von Meck, la richissime mécène de Tchaikovski : elle employa, trois étés durant, les talents musicaux de celui qu’elle nommait Bussy et qui avait déjà composé certaines de ses mélodies. Connexions russes pour plaisir lyrique sans parole…
-


Les six compositeurs joués dans cet enregistrement de musique française pour harpe ont en commun d’être nés dans la deuxième moitié du XIXe siècle : le premier d’entre eux — et aussi le plus connu –, Gabriel FAURÉ, en 1845, suivi par Gabriel PIERNÉ (1863), Albert ROUSSEL (1869), André CAPLET (1878), Marcel TOURNIER (1879) et enfin Marcel GRANDJANY (1891). Quant à leurs oeuvres, toutes ont été écrites dans la première moitié du XXe siècle et, à l’exception de l’une d’entre elles, furent créées à Paris et sur harpe ERARD. Cette fin de XIXe siècle fut un âge d’or pour l’Europe dont les principaux pays étaient en paix et pendant laquelle Paris était considérée comme la Ville Lumière. En 1844, la Place de la Concorde fut illuminée pour la première fois par un éclairage électrique, suivie en 1878 par la première rue ; les Concerts Colonne furent fondés en 1873 et le Palais Garnier (l’Opéra de Paris) inauguré en 1875 ; les différentes Expositions Universelles eurent lieu en 1867, 1878 et 1889 et la Tour Eiffel, construite pour célébrer cette dernière exposition, restera jusqu’en 1930 la construction la plus haute du monde, les nouvelles technologies amenant l’avènement de l’automobile, du téléphone, du cinématographe et du premier métropolitain. Les Arts subirent des transformations radicales et la Musique devint une part de plus en plus importante de la culture de cette Belle Époque. La vie musicale était foisonnante
-


À l’époque baroque, que ce soit dans le cadre de la cour ou dans le cadre de la ville, la musique espagnole était essentiellement constituée de danses et de chansons au parfum nettement national, même si beaucoup de musiciens italiens étaient installés en Espagne, pays riche de traditions folkloriques. Musique << savante >> et musique populaire se sont nourries mutuellement, pour donner des oeuvres claires, élégantes, simples et accessibles, mêlant folklore, traditions et art raffiné. Les chansons (tonos, villancicos, romances, canciones espagnols) se développent dans toute l’Europe, et à côté d’intonations délicatement poétiques ou nostalgiques, on découvre en Espagne sous la plume de musiciens comme Hidalgo ou Durón des accents presque théâtraux.
-


Initié par Guo Gan, grand maître de Erhu, instrument traditionnel chinois et artiste émérite aux multiples talents, cet enregistrement est né d’une rencontre entre deux interprètes passionnés par la musique de l’époque impressionniste, dont la pianiste, Anne Berteletti, est également spécialiste.
Aventure musicale inédite, insolite, qui au travers de deux cultures — française et chinoise — nous présente une version sonore particulière de ces oeuvres devenues célèbres de par le monde.
-


Georges Catoire (1861-1926) : Quintette pour piano et cordes en sol mineur Op.28 – Béla Bartók (1881-1945) : Quintette pour piano et cordes en ut majeur Sz 23
Etsuko Hirose, piano / Quatuor Élysée : Vadim Tchijik, violon / Pablo Schatzman, violon / Andrei Malakhov, alto / Igor Kiritchenko, violoncelle
-


Ludwig van Beethoven (1770-1827) : L’Archiduc Op.97 – Trio avec piano n°7 en si b Maj, Les Esprits Op.70 n°1 – Trio avec piano n°5 en ré Maj
Stimmung Trio : Michaël Levinas, piano / Christophe Giovaninetti, violon / Raphaël Chrétien, violoncelle
-


SAXOPHONE CONCERTO 1 : Issu de l’école classique du saxophone, Pierre Bertrand décide de dédier son premier concerto au saxophone soprano, instrument assez peu mis en avant dans le répertoire classique malgré son formidable potentiel émotionnel.
Commandée par l’orchestre de l’Armée de l’Air pour Claude Delangle, une première version pour grand orchestre d’harmonie est créée par ce dernier en novembre 2009 aux Invalides, puis repris à New York l’année suivante avec le West Point Band. L’oeuvre ne comprend alors que les 3 premiers mouvements. Au printemps 2021, Pierre Bertrand ajoute deux mouvements et réécrit l’ensemble pour orchestre symphonique complet.
Vincent David prend le relai pour faire exister l’oeuvre en version symphonique.
BAILES: Cette suite pour orchestre, commande de création soutenue par la DRAC PACA, a été écrite entre le 10 septembre et le 31 décembre 2022. Bailes, qui signifie << danses >>, est un clin d’oeil aux << suites >> de l’époque classique qui étaient des suites de danses, mais renvoie aussi aux sources du mot grec << armonia >> qui donne à cet album son titre.
-


Le Divertimento KV 563 en mi bémol majeur est l’unique trio pour violon, alto et violoncelle de Mozart. Il a été composé en septembre 1788 et il s’inscrit dans la lignée des chefs-d’œuvre composés durant l’été 1788 tels que les dernières symphonies. Bien qu’accablé par les dettes, les angoisses et le drame de la mort prématurée de sa fille Theresia le 29 juin 1788, Mozart compose une série de chefs d’œuvre durant cette période, en dépit de la difficulté de sa situation personnelle.
Le Trio est dédié à Michael Puchberg, généreux ami et frère de loge maçonnique du compositeur. Mozart le considérait comme son dernier recours dans la situation financière où il se débattait à l’époque. Le Divertimento KV 563 est, par nature une œuvre de chambre indiscutable, mais en vertu de son titre, il appartient à la musique d’apparat. En cette fin du XVIIIe siècle, le genre du divertimento apparaît en quelque sorte comme une relique des époques antérieures. Il découle de la suite de danses qui a triomphé au cours de la première moitié du XVIIIe siècle et son nom-même évoque une série de mouvements variés confiés à un groupe d’instruments.
-


Sept de ses compositions constituent son premier disque (label Continuo Classics). Ce disque reflète son inspiration : une musique sensible et accessible, qui joue sur l’émotion, joyeuse ou mélancolique. Si le jazz, la mélodie française ou le répertoire vériste sont les influences qu’elle aime citer, trois éléments dessinent sa propre musique : << Le rythme, l’harmonie et la ligne musicale sont ce qu’il y a de plus important… j’écris ce que je veux entendre. >>
-


Créé en 2018 par l’altiste Pierre-Henri Xuereb, l’un des derniers élèves de William Primrose altiste écossais (1904-1982) considéré dans l’histoire de l’alto, comme l’un des pionniers de cet instrument. La spécificité de cet ensemble est, en réunissant plusieurs instrumentistes (entre 3 et 10 en général) que l’Alto soit toujours plus représenté que les autres instruments (violon, violoncelle et contrebasse… selon les programmes). Avant Joseph Haydn, les ensembles de musique de chambre avaient très souvent deux altos qui jouaient des parties différentes. J-B Lully utilisait par exemple trois pupitres d’altos de tailles différentes (Les Violons du Roy). Pierre-Henri Xuereb joue, au sein de l’ensemble, souvent les parties de second violon à l’alto. Les programmes des concerts vont depuis la musique baroque jusqu’à la création contemporaine, tout en s’intéressant aussi aux musiques traditionnelles (Egypte, Chine, Flamenco, sud américaine, …).
-


Le souhait de mêler à la viole d’amour, pour cet enregistrement, les sonorités d’un orchestre de mandolines, est né tout d’abord de l’intérêt que Antonio VIVALDI portait lui-même aussi à la mandoline, en écrivant des concerti célèbres pour cet instrument, d’autant que les consorts de cordes pincées étaient florissants en cette fin du XVIIIème siècle, comme en attestent les << Sinfonia >> de Gervasio, Cecere, Roeser ou Cocchi. Les couleurs mêlées des timbres de ces deux instruments nous plonge immédiatement dans l’Italie du 18ème siècle : Venise et Naples réunis pour quelques minutes…
-


Ce programme sort largement de l’ordinaire, tout en possédant sa logique : juxtaposer, en prenant la chronologie à rebours, des œuvres de deux compositeurs russes dont le rapport d’âge et la relation furent ceux d’élève à maître, très différents entre eux mais étant chacun à leur manière redevables à la tradition classique: Serge Prokofiev (1891-1953) et Serge Taneïev (1856-1915).
-


Les œuvres de Johannes Brahms, Clara Schumann et Joseph Joachim me passionnent depuis très longtemps. Ainsi j’ai été honoré qu’Etsuko Hirose accueille avec tant d’enthousiasme l’idée de réunir dans un même enregistrement ces trois compositeurs, si intimement liés dans leurs vies comme dans leurs musiques. Ce projet est celui de la découverte du lien intime qui unissait Johannes Brahms à Clara Schumann jusque dans leur univers sentimental. Quant à Joseph Joachim, célèbre comme violoniste, mais aussi comme altiste, il a composé de magnifiques pièces pour ce dernier instrument comme les Mélodies Hébraïques. Il jouait au demeurant un magnifique Alto de Gasparo da Salo, Brescia de 1609. C’est donc tout naturellement, que m’est venue l’idée de réunir les deux instruments, le violon et l’alto, dans un même enregistrement. Etsuko et moi nous sommes attachés à retrouver la palette sonore la plus riche et la plus expressive possible. On peut ressentir dans cette musique une humanité, une intelligence exceptionnelle doublée d’une sensibilité bouleversante. Au fond, la vision de Johannes Brahms, Clara Schumann et Joseph Joachim, privilégie le chant pas seulement l’instrument qu’ils semblent avoir totalement dépassé. Cette musique et notre projet prennent dès lors tout leur sens. (Pierre Lenert).
-


Le fond Eugène Ysaÿe existe depuis 1977 grâce à des achats successifs et un don de la famille datant de 2007 et comporte plus de 1000 partitions imprimées et 161 partitions autographes. Plusieurs partitions manuscrites à l’origine de cet enregistrement – certaines en première mondiale – proviennent de ce fonds Ysaÿe, et tout particulièrement de la riche bibliothèque du Conservatoire Royal de Musique de Liège.
End of content
End of content