Hadouk incarne une poésie soutenue par une curiosité des sons et des instruments, des rythmes inspirés par la nature et le vivant. Une symphonie conjuguant l'Orient, l'Afrique et l'Occident, les mélodies traditionnelles et l'improvisation du jazz. Amoureux du verbe et des fusions, artisans de la fantaisie, leur philosophie est celle du voyage intérieur. Les flûtes, ocarinas, le doudouk et le soprano de Didier Malherbe se marient aux claviers, vièles, à la kora et au guembri de Loy Ehrlich, produisant une musique métisse et organique, dans un langage onirique célébrant le Tout-monde. Des mélopées ancestrales aux transes gnawa, des effluves arméniennes au blues malien, Hadouk est un conte qui s'écoute grâce à l'imaginaire sans limite de ces deux magiciens.