Le souhait de mêler à la viole d'amour, pour cet enregistrement, les sonorités d'un orchestre de mandolines, est né tout d'abord de l'intérêt que Antonio VIVALDI portait lui-même aussi à la mandoline, en écrivant des concerti célèbres pour cet instrument, d'autant que les consorts de cordes pincées étaient florissants en cette fin du XVIIIème siècle, comme en attestent les « Sinfonia » de Gervasio, Cecere, Roeser ou Cocchi. Les couleurs mêlées des timbres de ces deux instruments nous plonge immédiatement dans l'Italie du 18ème siècle : Venise et Naples réunis pour quelques minutes...